Le capitaine est un phénomène. En 1977 il obtient une dérogation pour entrer dans l’armée avant 16 ans, en tant qu’Arpette. Il avait soif d’engagement, de saut en parachute et de combat. Il passe par Nîmes, le bastion des fusiliers commandos à l’époque, et Apt. Sa carrière d’instructeur démarre rapidement. A l’école des sous-officiers il est instructeur combat. Puis il devient maître-instructeur et responsable de la gestion des cours des fusco à Nîmes : « C’était hyper intéressant, on devient consultant pour le commandant de base avec ces fonctions ».

Portrait FB

Il devient officier en 2002. Commandant en second de l’escadron de protection (EP) de Solenzara, puis commandant de l’EP de Nice. Il passe ensuite les sélections CPA et se voit admissible aux trois (10, 20, 30). Il choisit le 30 et occupe la fonction de responsable des équipes spécialisées.

Bien entendu, son parcours est parsemé d’opérations extérieures : Togo, Afghanistan (cinq fois), Lybie, Mali… C’est d’ailleurs après son dernier tour au Mali que le capitaine rejoint le CFSS, en tant que directeur des études.

2015 signe l’année de la retraite puis il revient en 2016 en tant que réserviste. « Je suis revenu parce que mon ancien groupe commando avait invité le CFSS pour la Saint Michel (fête des parachutistes). Pendant cette soirée, le chef du CFSS m’a convaincu ».

Et il est plus que ravi de s’être laissé tenter ! « Je transmets mon savoir et je suis heureux de le transmettre à des jeunes avides de ça ». Et maintenant qu’il a mis le doigt dans l’engrenage de la réserve il ne s’arrête plus ! « C’est très compliqué de trouver un commando officier subalterne donc j’ai aussi accepté d’aller à l’EP. C’est passionnant car j’alterne l’instruction au CFSS et ce que je faisais quand j’étais plus jeune à l’EP ».

Crédit photo : E. Redondo, armée de l’Air et de l’Espace