Madeline, aviateur affectée à l’élément attaché air 943 de Mont-Agel (dans la région Niçoise), s’est engagée en 2016 dans la réserve opérationnelle de l’Armée de l’air. Bien qu’elle n’eût jamais songé à faire sa carrière dans l’armée, elle se sentait attirée par les valeurs portées par tous les militaires. Mais après son passage dans nos rangs, elle envisage très sérieusement d’intégrer le 25ème régiment du génie de l’Air !

Madeline a effectué son premier pas vers le monde militaire lorsqu’elle s’est rendue avec un ami au Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées (CIRFA) de Nice pour constituer son dossier d’inscription à la PMIP-DN (préparation militaire initiale et de perfectionnement à la défense nationale). A 20 ans, elle découvre avec entrain le milieu militaire et les enjeux de la défense nationale durant cette période de 12 jours. « Les techniques de démontage et remontage du FAMAS, ainsi que le cours portant sur les différents moyens de dissuasion dont l’Armée de l’air dispose ont été les modules que j’ai le plus appréciés !» confie-t-elle. Forte de cette première expérience, Madeline n’hésite pas un instant et décide de suivre une Formation Militaire Initiale du Réserviste (FMIR) pour pouvoir prolonger son passage au sein de l’Armée de l’air en tant que réserviste opérationnelle.

Madeline intègre alors le garage de l’EAR 943 de Mont-Agel suite à cette formation. Actuellement en 2ème année de BTS Etude et Economie de la Construction, elle profite d’une partie de ses vacances pour effectuer ses missions de réserve : « Lorsque des véhicules déployés sur le terrain dans le cadre de l’opération Vigipirate tombent en panne ou sont accidentés, mes camarades et moi nous chargeons de les acheminer au garage ». Madeline explique qu’elle s’occupe également « de l’entretien de la route d’accès au site de Monte Agel. Celle-ci est en effet souvent endommagée à la suite d’éboulements. Il est important que les véhicules puissent néanmoins accéder à l’EAR ».

Pour Madeline, concilier les études et les missions de réserve ne pose pas de difficulté particulière dans la mesure où les convocations s’adaptent à l’emploi du temps du réserviste. Elle précise même que durant la PMIP-DN « des cadres mettaient tous les soirs une tente à disposition des étudiants pour leur permettre de réviser leurs cours ». Du reste devenir réserviste opérationnel est loin de représenter un handicap dans la vie civile. Bien au contraire, c’est un atout majeur : « cette expérience ne m’a apportée que des choses positives, j’ai pris confiance en moi et j’ai appris à faire confiance aux autres. En sortant de ma FMIR, ma famille et mes amis ont vu que j’avais changé : j’étais devenue plus déterminée et plus mature ! »