L’adjudant-chef Franck est sauveteur plongeur depuis vingt ans.

Après neuf ans en tant que moniteur de sport à Nîmes, il s’est orienté vers ce métier car il est « un subaquatique » comme il aime se décrire avec ironie. Il a exercé à Aix en Provence, Istres, Djibouti et au sein de l’escadron d’hélicoptères de Cazaux (le Pyrénées).portrait franck min

A l’époque, sa tâche primaire était le sauvetage, mais il endossait aussi un rôle de formateur : « On formait à l’hélitreuillage, les commandos, les gendarmes maritimes pour le sauvetage en mer, les médecins pour les medevac (évacuations médicales) ».

Il rejoint ensuite le CFSS (Centre de formation à la survie et au sauvetage) pendant cinq ans comme instructeur survie.

« En tant qu’active arrivant en fin de contrat, ça m’aurait plu de faire de la réserve mais je ne voulais pas m’imposer quoi que ce soit. Puis quelques mois après la retraite le CFSS a eu besoin d’un sauveteur-plongeur donc j’ai évidemment répondu favorablement ! Venir ponctuellement faire des stages et reprendre la température militaire c’est vraiment cool ! »

La réserve est donc un excellent moyen pour l’adjudant-chef de poursuivre sa passion marine, mais cela lui apporte aussi bien plus ! « J’ai des journées aquatiques mais j’encadre aussi des stages de survie. Ces activités me permettent de toujours avoir un lien avec ce que j’ai aimé faire pendant trente-cinq ans. Enfin, jusqu’à ce que je devienne has been » s’amuse-t-il.

Crédit photo : Anthony Jeuland / armée de l’Air et de l’Espace

Crédit texte : E.Redondo / armée de l'Air et de l'Espace