La jeunesse était récemment au cœur des actions de la base aérienne 181 « lieutenant Roland Garros » (BA 181) au travers de deux dispositifs : le service national universel (SNU) et la journée sport armées-jeunesse. Retour sur ces deux événements.
La BA 181 a tout d’abord accueilli la phase 2 du SNU, la mission d’intérêt général (MIG), qui intervient après une première phase de séjour de cohésion pilotée par l’éducation nationale. Pour cette séquence, 16 volontaires ont vécu, pendant les vacances scolaires du mois de mars 2024, au rythme d’activités pédagogiques et paramilitaires, renforçant la notion d’engagement au profit de la nation. 
Cette MIG air contribue à diffuser l’esprit de défense, à parfaire l’acculturation aux enjeux de défense et naturellement à l’appréhension des diverses formes d’engagement au sein du ministère des Armées : active, réserve, civil… A leurs côtés, d’autres jeunes suivaient une formation de préparation militaire initiale et de perfectionnement à la défense nationale (PMIP-DN), première étape avant un éventuel engagement à servir dans la réserve.
Quelques semaines plus tard, mercredi 03 avril 2024, 60 athlètes d’un jour, issus des classes de défense partenaires de la base aérienne, se sont affrontés au cours d’épreuves sportives dans le cadre de la journée sport armées-jeunesse, qui célèbre ses 10 ans d’existence. Les élèves de troisième ont mis en pratique la cohésion, l’engagement et le
dépassement de soi à travers des épreuves mêlant orientation, mémoire et entre-aide. Une véritable immersion dans les valeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace, avec l’accompagnement d’aviateurs d’active et de réserve.
Cette édition a été marquée par les valeurs de l’olympisme, pendant que Paris se prépare à accueillir le monde dans quelques semaines.
Enfin, ces deux événements ont permis de rappeler que l’année 2024 marque le cinquantenaire de la présence de la BA 181 à Sainte-Marie et les 90 ans de la création de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Crédit texte et photos : cellule communication BA181
ler auprès du jeune public.ville de Saint-Dizier. La nouvelle génération de CM2 a pu découvrir les métiers de la base aérienne à travers différents stands et exposition de matériel avec l’escadron de protection, la 4e escadre de chasse, l’escadron de défense sol-air, les mécaniciens, les pompiers, la fauconnerie, le service médical, mais également l’aéroclub de Saint-Dizier. Pour l’occasion un Rafale avait été mis en place et les élèves ont pu échanger avec un pilote sur son parcours et ses missions.
« Avec ce plan d’action Cap réserves 2030, ce n’est pas une évolution des Réserves Air mais une véritable révolution qui va se mettre en place ». Une révolution qui va s’opérer en premier lieu au niveau de la gestion des réservistes. Le Lieutenant-colonel Cédric Oger, chef du BRGN et également DRAAE adjoint, a présenté à l’auditoire les nouvelles modalités instaurées par le plan organisationnel BA24 (Base aérienne 2024) : « L’intronisation des BRH en tant qu’acteur principal de la gestion locale des réservistes symbolise le fort rapprochement de l’active et de la réserve » a-t-il soutenu. En effet, BA24 vient redistribuer les cartes. Par le passé, la chaine RH réserve était composée des ORA, des commandants de CIIRAAE, du personnel des GSBdD (Groupement de soutien de la base de défense) et des BRH. Désormais, les BRH deviennent les acteurs uniques de la gestion des réservistes au même titre que l’active. Les CIIRAAE seront dissouts et verront leurs missions et leurs postes ventilés au sein des BRH : formation, communication, avancement… Favorisant ainsi la synergie entre le personnel d’active et le personnel réserviste. 
Dans le même temps, l’ORA sera en charge d’un nouveau périmètre davantage lié au pilotage de la transformation locale, à l’emploi et à la bonne intégration du réserviste au sein de l’institution. Le Commandant (R) Frédéric, ORA de la BA 181 de Saint-Denis - La Réunion, le seul représentant des BA ultramarines présent, porte un regard positif sur ce changement de dispositif. « Pour nous permettre d’avoir une bonne fonctionnalité, il fallait être structuré par l’active. Cela demandera forcément de l’adaptation au début mais ce redimensionnement était nécessaire pour augmenter significativement les effectifs de réserve ».